Dystopie sur la dépression et le suicide
« Aokigahara est considéré comme l’un des sites où l’on se suicide le plus au monde. » Wikipedia
« Aokigahara by night » raconte un rendez-vous avec une japonaise qui guide notre héros dans une balade à travers cette forêt lugubre. Bien que bienveillant et positif, il se retrouve bientôt dépassé par l’aspect fantomatique des apparitions sur son chemin…
Elle m’attend à l’Orée du bois,
Calme et froide.
« Salut! »
Elle remarque mon appareil photo.
« Allons-y. »
Je la suis sans un mot.
J’ose : « La mort peut-elle être belle ? »
Elle s’arrête un instant et me laisse passer devant.
« Juste… Suivez les ombres,
jusqu’au bout du chemin. » me dit-elle.
Les reflets s’éteignent.
Les flaques et le sentier se tarissent.
Même les arbres semblent abattus.
La dépression, discrète, glisse sous la surface.
Aokigahara au plus sombre.
S’approcher du « passage ».
L’irréel, au plus près.
Des traits hachés, tel un manga.
Frontière poreuse de pins.
Des âmes errantes semblent la fouiller du regard.
Qui sont ces spectres en quête de deuil ?
Des vivants cherchant les morts,
Ou bien l’inverse.
« Es-tu prêt à lâcher prise ? » Me dit-elle,
Visage fermé.
Retour arrière Impossible,
Peu probable,
Inconcevable.
La fatalité est inexorable.
Trouver son tombeau,
Nu,
Enfin.
Francis Malapris
Pour ce projet, les images ont été générées à l’aide de l’intelligence artificielle Stable Diffusion.
L’idée de ce projet est de faire apparaître le côté insidieux de la dépression. Le cheminement du héros est conçu pour en faire ressortir quelques symptômes.
N’hésitez pas à me faire un retour dans la rubrique contact.
Francis Malapris